La théorie de la relativité restreinte, énoncée par Albert Einstein, a bouleversé notre compréhension de la réalité physique qui nous entoure. Cette théorie déclare que la vitesse de la lumière dans un vide est constante, s’élevant à une cadence de 299 792 458 mètres par seconde. Un fait fascinant ici: cette vitesse demeure constante, indépendamment de la vitesse à laquelle l’observateur se déplace. Un autre point clé: cette théorie postule que le temps ne s’écoule pas de manière uniforme pour tous les observateurs. En fonction de la vitesse à laquelle un individu se déplace, le temps peut sembler s’écouler différemment, une déclaration qui semblait contre-intuitive à l’époque d’Einstein. Loin de voyager à une telle vitesse, la plupart d’entre nous sommes ancrés dans notre réalité terrestre, inconscients de ces phénomènes relativistes.
La perception du temps est une expérience subjective qui peut varier considérablement en fonction de nombreuses circonstances. On trouve généralement que le temps semble s’accélérer quand on est engagé dans des activités qui exigent beaucoup d’attention, qui sont très intéressantes ou qui nous procurent du plaisir. Par opposition, lorsqu’on est oisif ou en situation d’ennui, le temps semble souvent se dilater ou se traîner.
Notre perception du temps est également affectée par notre âge. Pour un enfant, un an peut sembler être une éternité, alors que pour un adulte, un an peut sembler passer très rapidement. Ça s’explique par le fait que chaque période de temps représente une plus petite fraction de notre vie totale à mesure que nous vieillissons.
En outre, notre perception du temps peut être influencée par notre état émotionnel. Par exemple, en période de stress ou de crise, nous avons tendance à surestimer la durée des événements, alors qu’en période de bonheur ou d’excitation, le temps semble souvent s’écouler plus rapidement.
Il est donc clair que la perception du temps est une expérience complexe et multifactorielle, liée à notre niveau d’engagement, à notre âge, à notre état émotionnel et à bien d’autres facteurs.
Dans le climat actuel, où un hiver interminable semble s’accrocher à nous et où un dirigeant autoritaire menace notre stabilité avec un possible hiver nucléaire, le temps semble parfois étrangement distordu. La menace nucléaire, en particulier, est un scénario terrifiant, où la Russie, dans une hypothèse de guerre, pourrait lancer un ou plusieurs missiles nucléaires. Cela déclencherait sans doute une riposte de l’OTAN, suivie d’une riposte russe, et ainsi de suite, dans une danse de destruction mutuelle qui pourrait précipiter l’extinction de l’espèce humaine bien avant sa fin naturelle. Malgré cette menace, il n’est pas productif de se stresser inutilement.
L’une des raisons pour lesquelles le temps semble passer plus rapidement pourrait être que nous nous sentons plus satisfaits de nos actions. Personnellement, depuis que j’ai commencé à écrire dans ce blogue, j’ai trouvé une sorte de contentement en m’exprimant et en partageant mes pensées. Ça m’a même aidé à surmonter certains de mes propres défis.
J’ai réussi à surmonter ma timidité lors d’une réunion Zoom récente, un exploit qui m’a causé du stress et une douleur diffuse par la suite. C’était une épreuve pour moi, mais c’était aussi un pas en avant, un signe que je pourrais éventuellement surmonter cette anxiété paralysante.
De plus, plusieurs événements positifs ont contribué à rendre le temps moins lourd. J’ai commandé et reçu un nouveau sac de voyage. Je me suis abonné à l’infolettre de Patrick White, dont la pensée m’inspire beaucoup. J’ai également découvert Substack, une plateforme qui me fait réfléchir à de nouveaux projets.
De plus, le développement de ma petite entreprise progresse, malgré des obstacles majeurs. Cette progression m’a apporté une grande satisfaction et une certaine sérénité. De même, je me suis abonné pour un mois à Amazon Music Illimité, un service qui m’a apporté beaucoup de joie.
En parlant de joie, on n’entend presque plus parler de ces personnes qui semblent vivre dans une réalité parallèle. Ces théories du complot, ces idées farfelues, elles étaient vraiment lourdes à entendre. Enfin, j’ai franchi un nouveau jalon majeur dans Forge of Empires, un jeu auquel je joue depuis plus de cinq ans.
Malgré une mini crise existentielle anticipée, je commence à ressentir un sens dans ma vie. Vous souvenez-vous lorsque j’évoquais cette angoisse existentielle pour laquelle il n’existe pas de médicaments? Si vous ne vous en souvenez pas, je vous invite à relire mon blogue depuis le début.
Le temps semble passer plus rapidement parce que je travaille chaque jour à améliorer de petites choses, à surmonter des obstacles personnels, réglementaires et administratifs. Jusqu’à l’automne 2021, je me sentais comme pris au piège dans une existence qui ressemblait à un roman de Franz Kafka.
Je suis peut-être toujours pris au piège dans un monde machiavélique et kafkaïen. Mais peut-être pas. L’important c’est que je ne me sens plus coincé. Je sens que je suis en train de modifier l’organisation de mon temps, en fonction de mes contraintes, certes, mais aussi en fonction de certains objectifs que je souhaite atteindre. Je m’efforce de ne pas m’apitoyer sur mon sort et de continuer à avancer.
Alors que la fin de mon 49ème hiver approche, j’attends avec impatience le renouveau du printemps. La légèreté de vivre au rythme des douces journées ensoleillées, les escapades dans Lanaudière, une situation financière qui se stabilise. Prendre les repas à l’extérieur. Faire de la photo. Ranger les manteaux et les bottes dans le placard.
Oui, le temps passe plus vite qu’avant. Il existe une raison scientifique à cela, que j’ai lue dans Le Devoir. Je devrais retrouver cet article un jour. Un jour, je me réabonnerai à mon journal préféré. Quand je cesserai de penser, à tort ou à raison, que tout coûte trop cher. Ce sera d’ailleurs le titre de mon prochain billet : « Tout coûte trop cher. »
Alors, à bientôt, chers lecteurs. Continuons à avancer, à évoluer, à grandir, même lorsque le temps semble s’accélérer.