Vivre avec un trouble schizo-affectif, je me retrouve souvent face à des défis qui sont à la fois urgents et persistants, un peu comme un informaticien qui doit résoudre des problèmes techniques tout en cherchant à optimiser le système pour le long terme. C’est une danse délicate, qui nécessite de jongler entre le besoin de gestion immédiate des symptômes et la nécessité d’un plan de traitement à long terme pour gérer la maladie.
L’efficacité à court terme dans le contexte du trouble schizo-affectif pourrait être illustrée par la gestion des symptômes aigus. Par exemple, si j’ai une crise de manie ou de dépression, ou si je commence à avoir des hallucinations, j’ai besoin d’une intervention immédiate. Ça peut impliquer l’ajustement de mes médicaments, la prise de mesures d’urgence pour ma sécurité, ou l’obtention d’un soutien professionnel ou familial immédiat.
Cependant, si je me concentre uniquement sur la résolution immédiate, je risque de négliger des aspects plus profonds et chroniques de mon trouble. Les crises peuvent constituer la partie la plus visible de mon trouble schizo-affectif, mais il y a souvent des facteurs sous-jacents qui les alimentent. Ces facteurs peuvent comprendre le stress, les déséquilibres chimiques du cerveau, les difficultés relationnelles, etc.
C’est là qu’intervient l’efficacité à long terme. Dans le contexte de mon trouble, ça signifie comprendre et gérer ces facteurs sous-jacents. Ça peut impliquer des changements de mode de vie, comme adopter un régime alimentaire sain, faire régulièrement de l’exercice, et maintenir un horaire de sommeil régulier. Ça peut aussi signifier apprendre à gérer le stress, à améliorer mes compétences en communication, et à créer un environnement de soutien.
L’efficacité à long terme peut également signifier travailler avec un psychiatre (Ça a bien fonctionné), ou un psychologue pour élaborer un plan de traitement qui inclut non seulement des médicaments, mais aussi des thérapies comme la thérapie cognitivo-comportementale ou la thérapie par la pleine conscience. C’est un processus plus lent et plus délibéré, mais il a le potentiel de conduire à une amélioration durable et significative de ma qualité de vie.
Maintenant, comment puis-je équilibrer ces deux approches ? Tout d’abord, je dois évaluer l’urgence et l’importance des symptômes que je rencontre. Si je suis en crise, la priorité consiste à gérer cette crise de la manière la plus sécuritaire et la plus efficace possible.
Ensuite, une fois la crise passée, je peux commencer à examiner les facteurs sous-jacents. Y a-t-il des déclencheurs de stress que je peux éviter ou gérer mieux ? Y a-t-il des modifications que je peux apporter à mon style de vie pour améliorer ma santé mentale ? Y a-t-il des problèmes de santé mentale non résolus que je dois aborder ?
Je dois aussi tenir compte de mes ressources. Ai-je accès à des soins médicaux de qualité ? Ai-je le soutien de ma famille et de mes amis ? Ai-je la capacité de faire des changements dans ma vie, ou suis-je limité par des facteurs tels que la pauvreté, la stigmatisation ou le manque de connaissances ?
Enfin, je dois rester flexible et adaptable. La gestion d’un trouble schizo-affectif est souvent un processus d’essai et d’erreur. Ce qui fonctionne un jour peut ne pas fonctionner le lendemain. Je dois être prêt à ajuster mes stratégies de gestion en fonction de mes symptômes, de mes ressources et de mes circonstances.
Dans l’ensemble, la gestion d’un trouble schizo-affectif nécessite à la fois des interventions immédiates pour gérer les crises et une approche à long terme pour améliorer la qualité de vie. Il s’agit de trouver un équilibre entre l’efficacité à court terme et l’efficacité à long terme, de manière à vivre aussi bien que possible avec ce trouble. J’ai atteint cet équilibre. À quoi ressemble le présent et le futur dans ce contexte ? Je le découvre en même temps que vous.