Entre Résilience et Rédemption : Chronique d’un Informaticien en Quête de Sens

Laissez-moi vous avouer quelque chose dès le départ. En commençant ce texte, je n’ai aucune idée précise de la direction que prendra ma plume. Cette démarche s’apparente davantage à un exercice formel, un effort conscient pour éviter la rouille qui s’installe parfois dans le mécanisme créatif lorsque celui-ci n’est pas suffisamment sollicité. J’aborde cette page blanche sans thème particulier à l’esprit, sans un titre accrocheur en tête, et pourtant, une envie irrépressible d’écrire persiste en moi.

Pourquoi, vous demandez-vous peut-être ? Et bien, c’est peut-être dû à l’état actuel de mon cerveau, épuisé après plus de 24 heures d’efforts inlassables pour réparer un disque dur externe capricieux qui a subitement décidé de passer du format NTFS au format RAW. Il arrive parfois que le succès réside au bout de ces efforts, mais cette fois, l’échec s’est avéré implacable. J’ai été contraint de renvoyer mon client vers un spécialiste en récupération de données.

Chaque fois que je suis confronté à une telle impasse dans mon travail informatique, une sensation de vide envahit mon être. Cette impuissance est amplifiée par la douleur persistante dans mon dos, le résultat d’heures passées à se contorsionner sur ma chaise de bureau, à jongler avec des stratégies de résolution de problèmes dans une tentative futile de récupérer les données perdues. Le client, bien qu’exceptionnellement compréhensif, ne parvient pas à atténuer le poids de la fatigue, la profondeur du vide, ni l’intensité de la douleur physique.

Cependant, malgré ces revers, ma journée ne se résume pas uniquement à cet échec. J’ai également réussi à optimiser un système Windows 10 à distance pour un autre client, un succès qui a contribué à équilibrer la balance. Le son de la musique rock classique qui émane de mon abonnement Amazon Music apaise mon esprit et adoucit ma fatigue. Progressivement, cette énergie invisible qui alimente mon désir d’écrire ici se rétablit. Ce carburant, c’est la résilience, cette capacité incroyable à rebondir après chaque échec, à continuer à avancer, à regarder vers l’avenir.

Un élément potentiellement contributif à ce regain d’énergie est ma dose quotidienne de venlafaxine, un antidépresseur qui commence à faire effet. Et comme un morceau de puzzle qui trouve sa place, tout commence à faire du sens. Une demi-heure plus tard, la douleur est moins forte. La musique devient plus vivante, presque motivante. Je me sens presque prêt à attaquer cette pile de vaisselle qui s’accumule dans mon évier et à m’attaquer aux tâches ménagères en attente.

Cela dit, je n’ai pas vraiment le temps de suivre les actualités ces derniers temps, mais d’après ce que j’entends, le monde extérieur semble traverser une phase tumultueuse. C’est presque devenu une constante, n’est-ce pas ? Le fait saillant d’aujourd’hui concerne notre Premier Ministre du Québec, qui semble avoir des ennuis en raison de son attitude arrogante, potentiellement en train de radicaliser certains citoyens. Comme Ghandi, je suis un fervent partisan de la paix et de la non-violence. Je comprends depuis longtemps que si l’on sème des mauvaises herbes, on ne doit pas s’attendre à récolter des tomates.

Cependant, mon intention ne consiste pas à aborder la politique en profondeur ici. Tôt ou tard, le moment viendra de frapper fort et d’envoyer la balle hors du stade. Pour l’instant, je suis en mode entraînement, affinant mes compétences rédactionnelles et luttant contre le démon de la page blanche. Mon objectif à court terme est simple : écrire sans saboter mon propre texte, surmonter l’obstacle intimidant de la page blanche. Idéalement, j’aimerais clôturer ce texte avec un total d’environ 1000 mots.

En parlant de mots, un de mes amis voulait que je mentionne « JavaScript » dans mon texte, simplement parce qu’il l’aime. @s1r83r est un programmeur doué, efficace et passionné par son travail.

Lentement mais sûrement, une autre journée touche à sa fin. Les jours commencent à s’allonger et les pires froids de l’hiver sont presque derrière nous. Je suis impatient de retourner à Joliette, de prendre des photos, de profiter du soleil et de vivre au rythme de Lanaudière. Un jour, je déménagerai là-bas, car c’est une des choses que j’aimerais réaliser avant de quitter ce monde. En rêvant de ce nouvel environnement physique, de journées moins éreintantes, mes paupières commencent à s’alourdir sous le doux ronronnement de mon ordinateur.

En conclusion, je tiens à vous remercier du fond du cœur de me lire. Vous êtes déjà plus nombreux que je ne l’avais prévu. Il ne s’agit pas d’une question d’ego ou de fierté. En me lisant sans me juger, vous contribuez à libérer mon esprit de ses chaînes psychologiques, un acte de bienveillance pour lequel je vous suis infiniment reconnaissant.

A très bientôt !

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