En tant qu’informaticien expérimenté et conseiller d’entreprise, je me trouve souvent à l’intersection de la technologie et de la société, un lieu où le débat entre l’idéologie et la déontologie prend une signification particulière. Dans mon blogue, j’ai abordé plusieurs fois cette question, notamment dans le contexte des entreprises technologiques et de leur responsabilité sociale.
Je suis constamment confronté à l’intersection de la technologie et de la société. Les entreprises technologiques ont le pouvoir de transformer notre monde, d’ouvrir de nouvelles voies de communication, de stimuler l’innovation et de repousser les limites de ce qui est possible. Cependant, avec ce pouvoir vient une grande responsabilité. (Je me répète). Les entreprises technologiques doivent être conscientes de leur impact sur la société et agir de manière éthique et responsable.
Dans le domaine de la science, le débat entre l’idéologie et la déontologie est particulièrement pertinent. Comme le souligne Yves Gingras, la science est de plus en plus « moralisée », avec des résultats valides révisés ou rétractés non pas parce qu’ils sont incorrects, mais parce qu’ils sont en désaccord avec certaines communautés ou groupes de pression. C’est une tendance que je trouve préoccupante, car elle menace l’intégrité de la recherche scientifique.
De même, dans le domaine du journalisme, A.G. Sulzberger, le grand patron du New York Times, exprime des préoccupations similaires. Il note une augmentation des voix qui plaident pour un journalisme axé sur des causes spécifiques plutôt que sur la poursuite de la vérité de manière indépendante. C’est un changement majeur pour le journalisme, qui a historiquement fondé sa crédibilité sur une éthique déontologique.
Cependant, la science et le journalisme existent dans le contexte de sociétés diverses et dynamiques. Ils ne peuvent pas être complètement à l’abri des forces sociopolitiques. Comme je l’ai mentionné dans mon texte « Naviguer dans le paysage culturel : Respect, Apprentissage et Partage« , chaque culture est un miroir du passé et un guide pour l’avenir. Les fils culturels s’entremêlent et s’imbriquent pour former une riche étoffe reflétant des siècles d’évolution sociale, politique, économique et intellectuelle.
Il est donc essentiel de trouver un équilibre, où la vérité et l’intégrité ne sont pas sacrifiées au nom de l’idéologie, tout en reconnaissant que ces domaines sont intrinsèquement liés à la société dans laquelle ils opèrent. Ça nécessitera un dialogue ouvert et honnête entre toutes les parties concernées, afin de naviguer dans cette situation complexe et de maintenir la confiance du public dans la science et le journalisme.
En fin de compte, le débat entre l’idéologie et la déontologie ne constitue pas seulement une question académique, mais une question qui entraine des implications réelles pour notre société. En tant qu’informaticien et conseiller d’entreprise, je suis constamment confronté à ces questions et je m’efforce de les aborder de manière équilibrée et éthique. Je crois que c’est la seule façon de naviguer dans ce paysage complexe et en constante évolution.